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Le
13 Août 2010, pouf, on a visité Edinburgh, le premier lieu qu'on
a exploré, c'est un cimetière, tôt le matin, avec vue sur
le château et, dans un caveau abandonné, découverte d'un couple
illégitime en train de s'embrasser. Il y avait pas mal de seringues, aussi,
abandonnées. Les seringues dans les cimetières en ville, c'est ce
qui remplace les merdes de mouton dans les cimetières de campagne apparemment... |
Ca
c'est une vue en montant vers le château, la ville basse, ma femme n'a pas
retenu la photo d'une pierre runique qu'on peut trouver sur le chemin, mais si
ça se trouve, sur la pierre, il y avait écrit "merde à
celui qui le lira", et je rappelle encore une fois qu'il suffit de cliquer
pour voir l'image en grand, vous y apercevrez sans doute la mer, la mer où
bien entendu il est impossible de se baigner. | ||
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Le
charme d'Edinburgh, dans sa rue principale (le Royal
Mile), ce sont toutes les places et ruelles sur les côtés qu'on
peut trouver et qui, à des heures où il n'y a pas de touristes,
laissent le temps un peu de respirer. En regardant cette photo, sur laquelle je
suis en train de filmer, je songe soudain que j'en ai pour des dizaines d'heures
à faire le film du voyage, voire des voyages parce que je ne l'ai jamais
fait pour l'Australie ou Rome. | Cette
photo ne rend pas justice à la cathédrale St
Giles, mais mon dieu, my god, sainte trinité, j'ai beau en vrai ne
pas croire en Dieu, je crois en la Foi des fidèles et je dois avouer que
j'ai rarement ressenti une force ou une présence de la dite Foi aussi forte
que dans cette cathédrale. Elle a clairement quelque chose de magique.
Houps, et là, je me rends compte que mes commentaires ne sont pas comiques,
ah mayrde, je m'excuse, j'essaierai de me rattraper. | ||
Bon,
je dois avouer quand même que si St Giles a éveillé ma curiosité
en premier, c'est parce que j'aime bien le personnage de Giles dans Buffy. J'ai
manqué essayer de prendre un café dans les sous-sols, mais j'en
avais pris déjà un dans un truc un peu italien et je me demande
si la caféine ne joue pas un peu trop, au final, sur ta perception des
choses magiques du fait que tu sois trop excité pour voir les choses calmement... |
Un
tout petit jardin, connexe à la rue principale - le Royal Mile - tout près
d'Holyrood... Un vrai endroit de paix, où, soit dit en passant, j'ai trouvé
mes premiers trèfles à quatre feuilles du séjour - sans trèfle
à quatre feuilles pas de magie pour moi dans un voyage. Ce n'était
pas envahi par les touristes... Les touristes, ils ne songent pas qu'il puisse
y avoir des putains d'hâvres de paix dans les grandes villes. | ||
Une
autre vue de ce petit jardin tranquille avec des plantes qui avaient au moins
deux mois de retard en pousse par rapport à celles qu'il y a en France,
définitivement, c'est normal qu'ils fonctionnent au whisky là-bas,
le cannabis, c'est pas possible, vraiment, ça pousserait quand commence
leur hiver. |
Je remarque, toujours sur cette photo de ruelle, que c'est quand même quelque
chose de balader en dehors des heures d'affluence et en dehors des zones d'affluence...
On a pas ressenti la même chose la veille au soir quand on est allé
faire des courses dans le plus grand mall extérieur de la ville. | ||
Toujours
un exemple des ruelles connexes au Royal Mile, où l'on remarquera qu'il
fait bon balader au moins d'août en vêtement d'hiver. | Bon,
non, je déconne, on pouvait aussi être en tee-shirt, la preuve, sur
le Royal Mile. | ||
Il
me semble que ce sont des bonhommes guiness, et là, je me dis, que bon
sang, j'aimerais bien le même costume en indigo pour errer la nuit dans
les rues... Mais c'est le bide qu'il me manque encore pour être parfaitement
au top dans la peau d'un justicier de la bière de la nuit. | Il
me semble que ce sont toujours des photos prises pas loin du Royal Miles mais
il y a quelque chose de trouble avec la mémoire, c'est qu'on ne peut jamais
compter dessus. En plus, je suis encore tout perturbé par mon commentaire
de la photo précédente, ce que j'aurais aimé être un
justicier de la bière de la nuit, pitin... | ||
Il
apparaitrait que cet endroit serait le cimetière le plus hanté d'Edinburgh.
Il y avait aussi un petit magasin spécialisé dans les choses un
peu occultes à l'entrée mais où ils ne vendaient pas de pieux
contre les vampires, étonnamment. Et de fait, j'ai bien ressenti certaines
énergies, ce d'autant plus facilement qu'il n'y avait pas de seringues
dans ce cimetière là. | Mais
ce qui est un peu con, c'est que les fantômes ils sortent quand même
plus la nuit, juste quand le cimetière il est fermé... Je suppose
que ça n'interdit pas d'escalader les grilles, surtout si on a pris la
peine de s'habiller en kilt - bien qu'il faille avoir les moyens, c'est cher,
pitin, pour porter un truc où t'as le droit d'avoir les couilles à
l'air. | ||
Depuis,
Calton Hill,
une des buttes qui dominent Edinburgh (l'autre il y a le château), on a
une vue magnifique sur la ville, les touristes (très souvent français)
et on s'imagine éventuellement qu'on pourrait tricher et dire qu'on a été
en Grèce... | J'aurais
bien aimé faire la balade sur la butte d'Holyrood Park qu'on aperçoit
au fond mais il faut rester clair : faut vraiment être couillon pour penser
qu'on peut tout faire d'Edinburgh en une seule journée... | ||
Une
vue de Rose Street où bien que rien ne sentait la rose, ça ne sentait
pas pour autant la merde de mouton. Je sais, j'ai un truc avec la merde de mouton,
mais ça aurait de quoi, dans les Highlands, être le symbole national
plutôt que le chardon... | Rose
Street, toujours, un excellent pub appelé le Citizen Smith où ma
femme et moi avons déliré sur un des livreurs de bière avec
une trogne pas possible et un accent à couper au couteau... Ah j'adore
les trognes. | ||
J'aurais
bien aimé savoir en faire une de troigne par exemple, au restaurant végétarien
chic où on a mangé le midi, pour montrer à quel point j'étais
content d'offrir ce repas à ma femme pour sa fête, mais il faut croire
que là je songeais au prix que j'allais payer pour ne même pas manger
de Haggis. | Enfin,
bref, tout ça pour en arriver encore une fois à une conclusion et
un message à ma femme : HUIT photos par jour, pitin, j'avais dit : HUIT,
parce que là, je passe trois heures à faire mes pages du jour des
dioux. | ||
Trois
heures, c'est long... | Ca
éveille trop les fantômes des souvenirs et l'envie d'avoir assez
de sous pour se casser vivre là-bas dans un royaume magique où
les hommes ont le droit de porter des jupes et de montrer leurs couilles quand
ils s'assoient mal dans des restaurants. | ||
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