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Oui,
allô c'est la mairie de Bourges, là. | Ah
ben ça alors, si je m'attendais à ça, alors, ah ben
ça, mon dieu, ben dis donc... |
Vous
vous fichez de moi, là, ou quoi ?
| Non,
je fais de l'humour. Avant vous j'ai tout de même eu l'Elysée
et la maison Blanche...
| |
_ | ||||
Hé,
vous nous auriez envoyé votre trèfle en premier, c'est nous qui
vous aurions appelé en premier. | Ouais,
mais j'ai dû faire en fonction des priorités que j'accorde à
la chance : en premier le national parce que je suis chauvin, l'international
en second parce que bon, hein, et puis ensuite le local... |
Vous
voulez quoi exactement de la part de Monsieur Lepeltier, quelle est la raison
exacte de vouloir lui donner de la chance ? | Pour
que la ville aille mieux, que les budgets soient votés dans des trucs vraiment
importants, comme les 11 000 euros qui nous manquent, et que l'impasse soit faite
sur des trucs du genre campagne d'affichage... | |
Campagne
d'affichage, hu ? | Quelques
affiches de moins sur le maire, et pouf, des enfants qui peuvent faire leur devoir.
Et en plus la publicité pour le maire sera encore plus grande et moins
chère que maintenant. |
Plus
grande ?
| Y
a le nom de Serge Lepeltier à côté de celui de Nicolas Sarkozy
et de Barack Obama, quand même, dans ce que je livre à l'internet... | |
Ouais, et sur combien de visites ? Vous avez vu votre fréquentation
vidéo ?
| Et
vous avez vu un peu ce qu'elle serait si le maire en parlait aux médias
ou à ses alliés qui à leur tour parleraient aux autres médias
ou à ses autres alliés ? Le coup de pub de folie !!! |
Un
peu plus tard à
l'Elysée...
| Ouais,
vous lui accordez une rallonge de 11000 euros s'il peut récupérer
tous les trèfles de l'Ebat, là. On va vraiment avoir besoin de beaucoup,
beaucoup, d'chance quand on va miser en bourse pour rembourser la foutue dette
que nous a mis la crise... | |
Oui
monsieur le Président, y a monsieur Lepeltier qui vous appelle. | ||||
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