Dans la tête du n'artiste, décryptage d'une oeuvre 1...
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Des fois, je me dis que j'aimerais bien me mettre en abîme. La caméra qui regarde l'écran qui fixe ce qu'il y a sur la caméra et qui montre un écran qui...
Ou bien la main qui frappe les mots sur le clavier au moment où ça sort (même si les plus doués d'entre-vous pourront remarquer qu'il n'y a pas de K dans ce commentaire).
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Le chat qui m'sert gentiment de muse en m'chauffant les roustons tranquillement pendant que je cherche quelque chose d'intelligent à raconter sur l'processus de création...
 
Et ce n'est pas facile de trouver quelque chose à raconter pendant que le chat vous les chauffe grave. A vrai dire, il n'y a guère plus que cette pensée qui vous saisit...
 
Merde, il devrait juste être là pour me détendre c'fichu chat et me permettre de laisser voguer mon imagination.
 
Pas que ça ne détende pas, hu, de se faire chauffer les roustons. C'est juste qu'une fois qu'on prend conscience de ça, c'est impossible de s'en détacher...
 
Hum...
 
Mais peu importe, revenons à nos moutons ou à la souris plutôt...
 
Ce qu'il y a d'important à savoir, dans ma tête de n'artiste, c'est que...
Hu...
C'est qu'il y avait bien une raison pour laquelle j'ai choisi de ne pas prendre de réalisateur ou de cadreur.
Ces pitins de va-et-vient, ça m'perturbe encore plus qu'le chat sur mes roustons, et ça m'laisse avec une conclusion qui finit sacrément en eau d'boudin...
Dédié à mon bras gauche qu'a voulu jouer à l'artiste et que maintenant j'ai mal, merde, à avoir tenu cette webcam à bout de bras.
Dédié aussi à mon chat parce qu'il ne pète jamais pendant qu'il est sur mes genoux.
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Page 364 / © Ebatbuok 2004
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