Chroniques Rôlistes : un monde d'enfoirés...
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Cette semaine, j'ai lu Mournblade et puis donc j'ai fait créer des personnages à sept joueurs et puis j'ai fait jouer... Et les personnages ont créé un capitaine, un spadassin, un chasseur de primes, un assassin, un sorcier, un esclave en fuite et... un artiste...
 
Un artiste dans un monde de brutes, ah ah ah ah, au premier scénario, j'ai crevé un oeil de l'artiste pour lui donner une vision plus profonde du chaos par ce qui remplacera son oeil... J'ai aussi fait choisir le sorcier entre sa bite et son couteau, il a préféré sacrifier son couteau...
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Le capitaine, un homme d'armes, s'est retrouvé à choisir entre son épée et son amure, il a sacrifié son armure et donc ne pourra plus jamais en porter. Le spadassin a dû faire un choix entre son coeur et son esprit et il a préféré sacrifier son esprit alors que l'assassin a choisi de perdre son sang plutôt que sa peau...
 
C'est que le premier scénario se passait sur une île où étaient enfermés un seigneur des chats et un dieu mineur... Et que c'était un autre Dieu qui les gardait (ou un autre aspect du même Dieu mineur, mais allez savoir), et que les personnages ont été mis à nu devant ce Dieu...

 

Mournblade, c'est un des jeux les plus durs, sans doute le plus dur que j'aie jamais fait jouer, surtout dans sa précédente itération, Elric, où j'ai tué plusieurs fois des pjs en maître de jeu et où j'ai fait créer à un joueur le personnage de guerrier con le plus superbement joué que j'aie jamais vu...
 
Je vous parle même pas du personnage du sorcier qui a un démon de protection lâche qui refuse d'aller au combat et dont le contrat n'est que la protection de son maître... Ni du démon vache volante desséché du futur mentor des pjs, touché par le seigneur du Bétail... Nan, je vous en parle pas...

 

Par contre, je peux pas m'empêcher de me dire qu'avec un jeu sadique, un mj qui accepte de l'être d'une certaine manière et des joueurs masochistes, on ait pas la matière à une campagne de longue haleine !
Hé hé hé, c'est que quand même, c'est sans limite les pouvoirs de corruption de l'âme du jeu de rôle et qu'on fait bien de se rassurer en s'disant qu'il n'y a pas plus de rôlistes désirant dev'nir leaders de sectes...
 

Dédié à Michaël Moorcock
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Page 3491 /© Ebatbuok 2013
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