Bon,
j'ai reçu un coup d'fil de l'Institut dans lequel Fritz passe toutes ses
journées. Ils m'ont fait parler avec la psychiatre de Fritz. Ou du moins
les morceaux qu'il reste d'elle... |
|
Je ne sais pas ce qui est passé par la tête
de Fritz. Fritz pense que si on n'a plus de bras, ni de jambes, on devient un
peu comme un nain de jardin.
|
On
est condamné à l'immobilité mais de ce fait, on a le temps
de comprendre et d'analyser la perception intérieure... Cela
dit, Fritz, les autorités allemandes m'ont contacté pour que je
tente de débloquer la situation, tu comprends Fritz ? | |
On
ne peut pas maintenir en otage des gens troncs sans leur donner des soins d'urgence...
Ceux de tes otages qui ne parlent plus n'ont pas atteint un niveau de transcendance
suffisant à l'échelle de l'exploration intérieure, tu comprends
toujours Fritz ? Ils sont morts... |
Alors,
c'est simple, Fritz, ça suffit les conneries, là... | |
Tu relâches les otages ou je lâche mes 70
kilos à pieds joints sur la tête de schprountz... |
Oh
pitin, de pitin...... | | 10
contre un que le nain ne s'en sort pas, mon bon Nico... | 20
contre un que c'est Fritz, qui se fait canner avant, mon cher Jacques. |