Le bavarois, 2...
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Bon, j'ai reçu un coup d'fil de l'Institut dans lequel Fritz passe toutes ses journées. Ils m'ont fait parler avec la psychiatre de Fritz. Ou du moins les morceaux qu'il reste d'elle...
Je ne sais pas ce qui est passé par la tête de Fritz. Fritz pense que si on n'a plus de bras, ni de jambes, on devient un peu comme un nain de jardin.
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On est condamné à l'immobilité mais de ce fait, on a le temps de comprendre et d'analyser la perception intérieure... Cela dit, Fritz, les autorités allemandes m'ont contacté pour que je tente de débloquer la situation, tu comprends Fritz ?
On ne peut pas maintenir en otage des gens troncs sans leur donner des soins d'urgence... Ceux de tes otages qui ne parlent plus n'ont pas atteint un niveau de transcendance suffisant à l'échelle de l'exploration intérieure, tu comprends toujours Fritz ? Ils sont morts...
Alors, c'est simple, Fritz, ça suffit les conneries, là...
Tu relâches les otages ou je lâche mes 70 kilos à pieds joints sur la tête de schprountz...
Oh pitin, de pitin......
10 contre un que le nain ne s'en sort pas, mon bon Nico...
20 contre un que c'est Fritz, qui se fait canner avant, mon cher Jacques.
Dédié à mes muscles, pitin, chaque fois que j'me regarde comme ça, j'bande...
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Page 939 / © Ebatbuok 2006
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