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Salut
c'est Nigel, comme l'année
dernière, j'investis tes cases de gauche tu permets... |
Hum... | |||
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Quoi
encore ? Tu ne vas pas me sortir que tu penses que je suis Saint Valentin déguisé
parce que tu m'aimes en tant qu'auteur au-delà de la mort et que c'est
la marque du véritable amour... |
Aaaah...
beeeen... | |||
Nan,
mais il y a d'autres formes d'amour aussi, celles qu'on doit à son fils,
bravo pour en avoir eu un, ou à sa femme.. | Certes...
eeet ?... | |||
Et ça serait bien de pouvoir quand même considérer
que le quatorze février, ça soit un jour pour rendre hommage à
toutes les formes d'amour, non ? |
'Culé, je savais bien que t'étais pas Nigel, que t'étais
Saint Valentin... Tu peux pas lui fiche la paix à Nigel, non, il est mort
d'puis 22 ans et chaque année j'essaie de lui rendre hommage à travers
un scénario... | |||
Et
pourquoi pas un scénario le 14 février, hein, où... | Où
Saint Valentin se serait fait crever comme une grosse mayrde qu'il est... | Mais
!!! | Ouais,
je vais faire ça, l'assassinat de l'Esprit de St Valentin comme une grosse
mayrde... | |
Mais
c'est dégueulasse... | Ouais,
il aurait adoré ça Nigel, il écrivait souvent des scénarios
comme ça, bien dramatiques... | Tu
vas voir, t'auras plus jamais d'amour... Tu vas voir... | M'en
fous, j'ai déjà ma femme, mon fils, les gens du théâtre,
ma bite et mon couteau pour l'amour... Eh eh eh. | |
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Mais
t'es un peu un tarbâ, toi souvent ? |
Ouais, surtout avec les choses qui n'existent pas... | |||
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