Le mois de l'Illusion : La mémoire...
Il y a 5000 pages : 3 juillet 2011
La vidéo de la semaine : Le petit prince, chapitre 1 à 3
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Bon, hier on a abordé l'illusion de la mémoire, du coup, est-ce que vous pourriez en parler de cette manière qu'a la mémoire de devenir une illusion ? Hu ?...
 
Hou. On va te prendre toi comme sujet, pas nous, hein. Parce que toi, houloulou : tu dois être une des personnes au monde non amnésique par accident avec le moins de mémoire de sa propre vie...
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Je pense aussi, et c'est fou, l'éléphant pour la mémoire, moi qui m'appelle Munin, la mémoire, et rien... T'as quasi rien, presque tout serait bien illusion si tu essayais de te souvenir de trucs...
 
As-tu remarqué que les seules choses qui risquent de ne pas être des illusions sont les irruptions du cerveau de distanciation, celui qui regarde les événements ou, à la limite, celui qui regarde le rêve se passer ?...
 
Comme la fois où vous avez fait un tête à queue en sortant de la quatre voies avec ta femme ou la poignée de main à Berlusconi que en conscience tu refuses de faire...
 
Ou le pape Benoît XVI qui passe à côté de toi à Rome et que tu ressens comme quelqu'un de fondamentalement pourri...
 
Ou bien l'expérience du silence de l'écoute sur scène quand tu joues l'Idiot sur scène pendant un petit creux dans un monologue... Ou ton fils qui sort avec une tête d'alien du ventre de sa mère.
 
Tout le reste, du vide, sans ce cerveau de la distanciation. Mais en même temps, vivre dans le présent et unique présent, ça doit du coup vachement moins générer du moi-même, hein, t'imagines la déprime si tu te souvenais ?
 
...
 
Hu, et là, d'un coup, je me dis que si je leur dis mais vous n'avez pas exactement répondu à ma question, ils me diraient on s'en fout, c'est notre réponse...
 
Dédié à moi-même pour un aveu pas si simple, avouer qu'on a quasiment rien de son passé, juste quelques lambeaux d'émotions fortes et de cerveau distancié.
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Pendant ce temps là, à l'Élysée...
C'est bien ce pouvoir d'oublier et de reconstruire les événements, ça prouve que je dis ma vérité sur Bettharam, non ?
Ah mon p'tit fanfan, la vérité de nous, hommes politiques, contre la réalité.
La base de tout.
Et c'est nous qui détenons la vérité, n'est-ce pas ?...
Eh eh eh, puisqu'elle permet de changer la réalité, bien mon p'tit fanfan, vous avez tout compris...
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