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Alors,
lui,
William Ernest Henley... | Il
a écrit Invictus
(t'as vu je fais l'effort de mettre du son) qui a été traduit comme
ça en français, et même si c'est pas toujours complètement
le sens, hein... | |
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Dans
les ténèbres qui m'enserrent Noires comme un puits où l'on se noie Je rends grâce aux dieux, quels qu'ils soient Pour mon âme invincible et fière. |
Dans de cruelles circonstances, Je n'ai ni gémi ni pleuré. Meurtri par cette existence Je suis debout, bien que blessé. | |
En
ce lieu de colère et de pleurs Se profile l'ombre de la Mort Je ne sais ce que me réserve le sort Mais je suis, et je resterai sans peur. | Aussi
étroit soit le chemin Nombreux, les châtiments infâmes Je suis le maître de mon destin Je suis le capitaine de mon âme... | |
Hu
? Alors pourquoi une semaine sur la poésie ? | Parce
que c'est le printemps des poètes,
que nous sommes plusieurs à y participer et que la poésie, ça
sauve un peu de la misanthropie... | |
Et
puis, je crois surtout que ce
poème est toujours, toujours, tout le temps de circonstancs, dès
qu'on a un coup de blues ou une baisse d'état de santé... | Et
vu le nombre de coup de blues ou de coup d'état de santé que je
me suis mangé ces dernières années, ça aurait sans
doute été mieux en le récitant une fois par jour
:) | |
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