Rhoooo,
c'est pas vrai, mais je croyais que notre affaire était entendue... |
Euh,
non, j'ai eu toute la nuit pour réfléchir à vous... |
|
Et
alors ? Comme si vous aviez le pouvoir de me changer, je suis comme je suis, c'est
tout... | Ouais,
mais quand même, madame Météo, ça serait salaud
de nous infliger un cinquième été pourri, mayrde. |
Oh
non, au contraire, ça serait limite un acte de compassion et de
générosité de ma part... |
Quoi
?!? | | Réfléchissez,
c'est la crise en ce moment, non ?... | Ouais,
je comptais d'ailleurs aussi l'appeler une de ces semaines tout comme une
de vos collègues, là, la santé de merde...
|
Vous
comptiez appeler la crise ou la santé de merde ?!? |
Ben
je vous appelle bien vous, je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas le
faire avec d'autres, nan... Mais cherchez pas à me biaiser. En quoi
ça serait un cadeau un été pourri ? |
|
Réfléchissez
enfin : avec la crise, les gens n'ont pas d'argent, pas le moral ; au moins,
avec un été pourri, ils n'auront pas à partir et donc pas
à dépenser de l'argent... | Hu... |
Surtout
de l'argent qu'ils n'ont pas... |
... | |
Tant
que je me sens d'humeur généreuse, vous voulez que je vous trouve
le numéro d'une vraie salope, la crise, pour la semaine prochaine
?... |
Ben woué alors... |