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Bon... D'habitude, je suis du genre à faire des choses un peu comiques...
Du genre à essayer de dérider l'public avec des choses un peu décalées
qui permettent de s'évader du quotidien... Mais aujourd'hui... Aujourd'hui,
c'est simple... Je ne peux pas... J'ai reçu un coup d'fil tout à
l'heure de l'Elysée m'indiquant qu'le président Jacques Chirac avait
prêté des troupes dans le cadre de la collaboration dans l'union
européenne. |
Des
supers troupes d'assaut... Vous savez, le genre de
troupe que vous n'aimez pas voir débarquer à six heures du matin
chez vous parce que vous pouvez être sûr qu'ils vont sacrément
remuer tout ce que vous aviez de plus cher et peut-être tuer le petit chat,
les vaches, les veaux, les cochons et même votre femme parce qu'elle aura
fait une crise d'hystérie... | ||
_ | |||
Bref,
les troupes n'ont pas débarqué chez moi, je vous rassure. Sinon,
je ne serais sans doute pas dans cet état. Non, à la place, elles
ont préféré faire un tour dans un asile en petite Bavière
où elles ont pu se livrer à la joie du tir à la cible sur
psychopathe découpant des gens en morceaux. La monnaie de sa pièce
qu'elles lui ont rendu, les troupes, à c'pauvre Fritz... |
Ouais, Fritz est mort, pitin... T'es content, hein, mon salaud ? T'auras plus à être pris en otage... | ||
?!? |
... | ||
Hé
schprountz, pitin, t'es où ?... | Nico,
mon cher, est-ce que vous avez la moindre idée de la manière dont
ce nain s'est retrouvé sur mon bureau ? | Huuu...
Pas plus que je ne sais comment on a étouffé l'affaire du massacre
dans cet asile Bavarois auprès la presse, mon bon Jacques... | |
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