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ETTTTTT... |
Arh,
mais pitin, toi... | Kwa
pitin, moi ?... | |||
_ | |||||
Tu
reprends comme d'hab, en modèle, la page du jour précédent... | Ben
oui... |
Ce
qui fait que ça m'empêche de parler dans la première case... | Mince... | ||
En
tant Michaël ton maître spirituel et leader incontesté licorne
magique invisible, je trouve ça lamentable... | Ah
pitin... |
... | ... | ||
Surtout qu'en plus, tu te permets l'outrecuidance d'utiliser
les MÊMES photos qu'hier, fils de chien... | Ouais,
mais à décharge, je n'utilise les mêmes photos que quand
je me sens vraiment une tête de cul.. |
Et
là, je me sens une tête de cul, aujourd'hui, alors je sais pas, à
moins que tu n'aies une solution de maître spirituel... | |||
Ben
c'est simple... | ... | T'as
une tête de CUL tout le temps, ASSUME et tu verras, tout sera plus FACILE.... | |||
BANCO
!!! | Bon,
tu vas devoir aussi assumer ta flemme, hein, parce que je crois que tu sais bien
que, en fait, tu utilises juste les mêmes images parce que ça te
prend juste moins de temps.... | Pas
vrai ? | JOKER
!!! | ||
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Ben
non pas Joker, on le sait, pitin, qu'on est une grosse fainéasse de mayrde... | Vous
savez quoi mon bon Édouard, je me demande d'un coup si ma vie n'aurait
pas été plus simple si j'avais été une grosse fainéasse
de mayrde... | Moi
aussi, mon bon manu, moi aussi... | ||
_ |
Être,
ou ne pas être, cest là la question. Y a-t-il plus de noblesse
dâme à subir la fronde et les flèches de la fortune
outrageante, ou bien à sarmer contre une mer de douleurs et à
larrêter par une révolte ? Mourir.., dormir, rien de plus...
et dire que par ce sommeil nous mettons fin aux maux du cur et aux mille
tortures naturelles qui sont le legs de la chair: cest là un dénouement
quon doit souhaiter avec ferveur. Mourir.., dormir, dormir ! peut-être
rêver ! Oui, là est lembarras. Car quels rêves peut-il
nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés
de létreinte de cette vie ? Voilà qui doit nous arrêter.
Cest cette réflexion-là qui nous vaut la calamité dune
si longue existence. Qui, en effet, voudrait supporter les flagellations et les
dédains du monde, linjure de loppresseur, lhumiliation
de la pauvreté, les angoisses de lamour méprisé, les
lenteurs de la loi, linsolence du pouvoir, et les rebuffades que le mérite
résigné reçoit dhommes indignes, sil pouvait
en être quitte avec un simple poinçon ? Qui voudrait porter ces fardeaux,
grogner et suer sous une vie accablante, si la crainte de quelque chose après
la mort, de cette région inexplorée, doù nul voyageur
ne revient, ne troublait la volonté, et ne nous faisait supporter les maux
que nous avons par peur de nous lancer dans ceux que nous ne connaissons pas ?
Ainsi la conscience fait de nous tous des lâches; ainsi les couleurs natives
de la résolution blêmissent sous les pâles reflets de la pensée;
ainsi les entreprises les plus énergiques et les plus importantes se détournent
de leur cours, à cette idée, et perdent le nom daction...
Doucement, maintenant! Voici la belle Ophélia... Nymphe, dans tes oraisons
souviens-toi de tous mes péchés. |