Chronique Rôliste : le roleplayer...
Lien de ce soir : mademoiselle bonsoir
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Cette semaine, en jeu de rôle, pas grand-chose... J'ai retrouvé un vieux texte dont j'ai parlé la s'maine dernière sur Denise Bouchard, un personnage que j'aurais tant aimé jouer. Il y a des années, je ne pus tester qu'une partie ou deux avant de quitter Angoulême...
Il y a deux ans, ce fut lamentable avec un maître de jeu dirigiste, faisant trop de jets de dés et uniquement intéressé par son scénario et se foutant des historiques des personnages, ce qui a coupé court au bout de deux séances, puisque le roleplay du personnage s'en trouvait fortement affecté...

Jean-Claude, le maître de jeu, faisait jouer à Chill et ça se prêtait excellemment...

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Ce brave maître de jeu prendra sans doute du plomb dans l'aile avec l'âge, quand tu peux pas jouer un historique, les roleplayers te désertent...

Lundi dernier il y a bien eu le suicide de mon paladin, son sauvetage par son dieu et la disparition de son Dieu et de deux autres dieux ensuite, chacun de ces dieux ayant choisi un des personnages joueurs... Là, on peut dire que c'était du grand au niveau du roleplay. Trois élus, avec la seule marque qui reste de trois dieux et un gros imbu de sa personne qui ne croit qu'au pouvoir des dragons...
Du grand au niveau du roleplay, je me souviens de la plus grande partie de jdr de ma vie, en convention, avec le scénario le plus nul possible, et des personnages tous amoureux d'un autre dans le groupe mais pas du bon, un remarquable jeu d'acteur des joueurs dans une partie sans lancer de dés, les intonations suffisaient...
Non, là, on est bien. Rien à dire. Dans le caca et contents de l'être...

C'est sans doute ma plus grande découverte, ce qui fait une histoire, c'est pas un scénario, ce sont de bons rôles avec des bons joueurs...

Et là, je constate que ce week-end je n'ai pas pu trop jouer parce j'étais occupé avec le théâtre et avec la pièce jouée hier où d'ailleurs je jouais un voleur qui s'amusait à jouer des rôles mais de façon un peu ridicule, une délicieuse mise en abîme et une autre manière de "roleplayer"...
Je ne peux pas imaginer le jeu de rôle sans la composante essentielle qui est le rôle avec juste les deux mamelles nécessaires pour le nourrir : de l'humour de temps en temps et un peu de stress dans quelques jets de dés... A vrai dire, je ne connais pas de plus grande joie que le fait d'incarner un rôle au théâtre ou en jeu de rôle parce que c'est bon de sortir de soi et de s'exprimer à fond, à fond, à fond...
C'est bête qu'on ait pas de public en jeu de rôle, ça forcerait peut-être à jouer mieux, eh eh eh...

J'aime bien mettre du cul ou des sentiments aussi, mais c'est indissociable du roleplay pour moi, les sentiments ou le cul, eh eh eh...

...
Mais bon, je dis pas que la joie ne serait pas encore meilleure, si en plus de la joie de jouer un rôle, avec un costume, ça se passerait dans une soirée du genre Eyes Wide Shut, gnirf...
D'ailleurs à propos de cul...
Je crois que je n'ai jamais été aussi fier que de mes prix " du cul, du cul, du cul" dans les conventions bordelaises, eh eh eh...
Dédié encore une fois à la bienheureuse ignorance qui permet de continuer à vivre dans l'illusion d'un monde parfait...
Retour Juillet 2012 / Page 3168 / © Ebatbuok 2012

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