J'ai en c'moment un p'tit point bleu d'côté, à l'âme, sur l'côté droit, là..
Il y a 5000 pages : Les aventures de Charles Lindberg : super mutant..
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Est-ce que ...
Kwa ?...
_
Je veux dire, tu as le bleu, non ?...
Oui...
Alors pourquoi tu chantes pas du blues en technique vocale ?...
Ah non, cette année, je vais chanter allô maman bobo...
Allô maman bobo ?..
 
Oui...
C'est peut-être pas le blues que t'as alors, c'est le spleen...
 
?!?
 
...
 
Et là, m'envahit le sentiment pernicieux de ne pas être assez Baudelerien...
 
Dédié à Charles...
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Wow, elle est un peu déprimante la page dans 14 ans de chez nous...
Ouais, t'as vu on fait partager du Baudelaire et on a du Spleen..
Et alors ?...

Et alors, ça veut dire qu'on sera plus intelligent, parce que plus on est intelligent, plus on a le spleen au regard du lent déclin du monde...

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Bonus, celui qui se marrait tout le long que je faisais des photos pour faire cette page...
..
Faire un truc sur le spleen en se marrant : check...

Smouack...

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L'albatros... (de Baudelaire, hein, pas de moi)

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.

À peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.


Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !

Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.