Les premiers voeux de l'année 2010...
Sinon : une idée de premier janvier (vieille d'un an)
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2010, une nouvelle année. Et dans les ombres de la matrice, s'élèvent une fois de plus les voix de votre narrateur et de ses accolytes. Comme l'année dernière, vaille que vaille et contre vents et marées, solitude et infortune, misère sur le pauvre monde, ils continuent même la tête à l'envers...
Hu ?
T'es le narrateur de l'année dernière, c'est ça ?
Ben ouais. Y a deux ans on avait conv'nu que c'était pas trop mal d'avoir un narrateur. Alors, quels voeux pour cette année ?
Si la tête à l'envers... Observez bien
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Rha pitin, la question cong..
Hum...
Réfléchissant comme l'année dernière à deux fois et faisant tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche, Ebat s'apprête à éructer.
 
Eructer ?
Il s'agit pour moi d'essayer de varier un peu les phrases ou du moins les synonymes dans cet océan de platitudes du début d'année.
C'est intime les voeux, mayrde
 
Eructer, synonyme de roter. Avec ou sans chapeau
Heu bon, ben si je dois éructer un souhait pour cette année en dehors de Mexico qui réussisse sous des airs de Mariachis, ça serait d'avoir l'opportunité de vivre de ce que j'aime vraiment faire et si possible où il faut chaud*...
Caressant de doux espoirs, l'Ebat se laisse aller à une prose stérile à laquelle un enfant de 5 ans n'oserait même pas s'adonner !!!
 
Mais hé ho, dis donc, c'est quoi ce bordel, là, à me dénigrer ?
Et l'on se demande, soudain, abattu par le vent glacé du conformisme pourquoi plus le temps passe, et moins certaines personnes changent...
Et là p^roblème : j'aime être rentier. Ou faire mes pages du jour ah ah ah !!!
 
Moi je sens un vent de cynisme surtout..
T'es sûr que t'es mon narrateur, toi ? Tu serais pas un de mes ennemis par hasard...
Laissant libre cours à la paranoïa galopante du geek en mal de sensations, l'Ebat apeuré s'aprête à clôre le douloureux chapitre du premier jour de son année.
 
Oh pitin, pourvu que cette journée soit la pire de toute l'année, voire de toutes celles que je vais encore être amené à vivre !!!
Et sur ces notes dans lesquelles on finit par distinguer la fuligineuse ombre de l'espoir, laissons l'artiste continuer à espérer que le monde puisse un jour être celui de Walt Disney...
Nan, parce que faut pas croire, j'en ai... Pas à la mesure de mon manque de célébrité, mais j'en ai :
 
Ou prions pour que je puisse trouver assez de drogues pour supporter toute cette nouvelle année..
*Dédié aux Australiens, les salauds. Ou aux Néo-Calédoniens, les cochons.
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Page 2256 /© Ebatbuok 2010
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