Chronique Rôliste : Le temps relatif.
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Samedi soir, j'ai joué un scénario d'initiation à Polaris où j'ai transformé mon personnage basé sur l'archétype de l'enquêteur en transformiste qui travaille pour se payer un changement de sexe et qui fait du testing des produits à base d'algues créés par sa soeur adoptive lesbienne dont il est amoureux...

 
Et dimanche, dans le cadre d'une quête astrale en prenant comme décor le monde d'Earthdawn j'ai fini l'adaptation des "sorcières de Salem" d'Arthur Miller ...
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Il fallait trouver le coupable entre un fermier un peu fier, une jeune fille qui prétend avoir des visions, une femme de juge meurtrie, un juge psycho-rigide, un assesseur de juge avec des tendances nazies, une servante ork un peu aux fraises, un fermier bourru qui envoie chier tout le monde et j'en passe...
 

Et je me suis rendu compte qu'adapter une pièce de théâtre qui doit faire deux heures et demi en jeu prend au moins quatre fois plus de temps en jeu de rôle... sans compter la préparation en maître de jeu.

 

Et je me suis rendu compte, par contre, que passer du temps sur une pièce, à apprendre le rôle, prend au moins 40 fois plus de temps qu'une partie de jeu de rôle, chronophage en diable...

 
Ce qui permet de me faire comprendre pourquoi j'ai si peu pratiqué le théâtre ces vingt dernières années et autant le jeu de rôle mais qui me laisse dans le doute quant au fait que je n'ai plus le temps de rien en faisant les deux.
 
...
 
Et je me demande soudain si ma vie n'aurait pas eu plus de temps libre si je m'étais contenté comme passion du macramé et du tricot...
 
Dédié aux adeptes du macramé, les salauds.
Retour fevrier 2013 / Page 3406 / © Ebatbuok 2013

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