Les nouvelles du monde : une dépêche de la n'AFP...
<< Page Précédente 
PARIS, 4 avr 2005 (AFP) - Le pape Jean-Paul II a "fait reculer les droits des femmes", ont estimé lundi les féministes françaises, souhaitant, sans trop y croire toujours, un "nouvel aggiornamento" lors de la nomination de son successeur.
"Il a fait des alliances avec les groupes extrémistes religieux les plus rétrogrades pour faire reculer les droits des femmes. Il a mis en place un retour à un certain ordre moral", a déclaré la secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial (MFPF), Maïté Albagly, interrogée par l'AFP.
"Il a tissé des alliances au plan mondial avec les régimes islamistes les plus rétrogrades, tant lors de la Conférence du Caire Population et développement, en 1994, que lors de la Conférence mondiale des Femmes de Pékin, en 1995", affirme dans un communique le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF). "Ses condamnations obstinées de l'avortement et de l'emploi du préservatif face à la pandémie du sida, au nom du droit à la vie, ont envoyé à la mort des millions de femmes et d'hommes", ajoute le CNDF, qui regroupe partis de gauche, associations et syndicats.
_
"Nous espérons que l'Eglise catholique saura pratiquer un nouvel aggiornamento en choisissant son prochain pontife", conclut le CNDF dans son communiqué intitulé "Ne pleurons pas le pape". En revanche, Maïté Albagly du MFPF "ne se fait aucune illusion sur le pape qui va le remplacer et le style de mandat qu'il va assurer", car "Jean-Paul II a fait en sorte, en Amérique latine, en Europe, en Asie, de mettre des gens qui lui sont complètement dévoués".
 
"Nous disons que la France n'est pas un pays isolé. Nous sommes dans une communauté internationale de plus en plus mondialisée. Donc cette vision de la société bien entendu va avoir des conséquences en France", a-t-elle déclaré, interrogée sur l'influence du pape en France. "Nous sommes en train de nous battre comme des fous, nous les laïcs et les associations féministes, pour que la séparation réelle entre l'Eglise et l'Etat, la loi de 1905, ne soit pas modifiée. Et quand on dit Eglise, on dit toutes les églises", a conclu Mme Albagly.
 
Pour sa part, le CNDF a exprimé "son indignation face à la place que les médias, radios et chaînes publiques comprises, ont accordée à la mort du pape et à ses conséquences. Dans un pays qui se veut laïc, on assiste à une véritable papolatrie".
Hu ?
...
?!?
Mmmf...
Ben quoi ?
C'est pas de moi...
Paroles d'infidèle !!! Tu me feras 666 pompes, aujourd'hui, mon fils...
Huuuuu...
Dédié à la fichue liberté de la presse et à mes petits muscles endoloris...
Retour Avril 2005 /
Page 528 / © Ebatbuok 2005 et © AFP (pour le texte en noir sur blanc)
<< Page Précédente